39e Congrès AMORCE : Quel avenir pour la filière UVÉOR ?
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39e Congrès AMORCE : Quel avenir pour la filière UVÉOR ?

À l’occasion du 39e Congrès d’AMORCE, ce jeudi 16 octobre, Vincent Véron, délégué général de la FNCC, présentait aux côtés de Loïs PAILLET (AMORCE), les résultats de l’étude sur l'avenir des UVÉOR (Unité de Valorisation Énergétique et ORganique).

Les conclusions de cette étude soulignent une situation préoccupante : l’incertitude de l’avenir de la filière et le risque pour les collectivités d’en supporter les conséquences économiques et environnementales.

 

Des investissements menacés

Si les UVÉOR actuelles ne peuvent plus fonctionner, ni être amorties, qui payera la facture ? En effet, le montant estimé des investissements à la charge des collectivités s’élève à 140 millions d'euros.

De plus, l'élimination de la matière organique issue des UVÉOR, si elle ne peut être épandue, représenterait un surcoût évalué entre 50 et 70 millions d'euros par an.

Une telle situation menacerait le budget de nombreuses collectivités et ralentirait alors la transition écologique des territoires.

 

Une solution : valoriser les fertilisants conformes à la future norme

La FNCC appelle à une approche pragmatique et équitable : pourquoi ne pas permettre la valorisation de tous les fertilisants respectant la future norme, quelle que soit leur origine ?

Les UVEOR présentent en effet de nombreux avantages :

  • elles permettent le détournement de certains flux des ordures ménagères (verre, plastiques, inertes, piles…)
  • elles valorisent des déchets non compostables individuellement (couches, litières, cotons sanitaires, etc.)
  • elles produisent de l’énergie sous forme de méthane ou de CSR (Combustible Solide de Récupération).

Des atouts qui contribuent à une économie circulaire locale et à la réduction de l’empreinte carbone des territoires.

 

Des exigences environnementales renforcées

Le débat ne porte pas sur des taux normatifs moins stricts, il est acquis que les exigences vont se renforcer. Mais, aujourd'hui, les technologies permettent de faire mieux et des clarifications juridiques sont urgentes pour débloquer la situation.

Les collectivités doivent savoir si elles peuvent investir, adapter, améliorer, ou innover.

 

La FNCC et ses partenaires mobilisés

La FNCC et ses partenaires (Méthéor, FNADE et AMORCE) souhaitent aujourd'hui intensifier les échanges avec les parlementaires et représentants des ministères pour trouver des solutions acceptables dans l'intérêt des 6 millions de français concernés par ces outils de traitement des déchets ménagers.

Pour en savoir plus, consultez l’« Étude sur l’évolution des UVEOR en France ».

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